Patrimoine
Notre village
Les écuries
La renaissance
Pigeonnier
Le château
La halle
L'église St Pierre
Les autres curiosités
NOTRE VILLAGE…
La commune d’Assier se situe dans le Centre-Est du Lot, entre Figeac et Gramat. Notre commune est implantée entre les pâturages à bovins du Limargue et les pâturages à moutons du Causse, elle fait partie également du Parc régional des Causses du Quercy.
Au moyen-âge, Assier avait l’aspect d’un camp fortifié, d’un bourg entouré de murs de défense. En 1465, Jacques Ricard de Genouillac, dit Galiot de Genouillac, vint au monde.
Celui-ci connut une brillante carrière diplomatique et militaire comme grand maître de l’artillerie de France sous les règnes de Charles VIII, Louis XII et François 1er. Il fit construire, un château, une église et un colombier notamment.
En 1768, le château fut en partie vendu à des démolisseurs et marchands de matériaux. Les constructions restantes peuvent se visiter.
Lors de votre venue dans notre village, vous pourrez voir le colombier, le château (style renaissance du val de Loire), l’église ornée d’une frise sculptée à la gloire du maître d’artillerie Galiot de Genouillac.
Une promenade vous permettra également la découverte des étangs d’Assier, son lavoir, sa halle…etc.
Quelques randonnées vous permettront également de découvrir le parcellaire. Vaste territoire qu’un notaire a acheté en 1788. Celui-ci a ensuite redistribué à tous les habitants d’assier présents et à venir 34 ares chacun et chacune…
NOTRE VILLAGE…
La commune d’Assier se situe dans le Centre-Est du Lot, entre Figeac et Gramat. Notre commune est implantée entre les pâturages à bovins du Limargue et les pâturages à moutons du Causse, elle fait partie également du Parc régional des Causses du Quercy.
Au moyen-âge, Assier avait l’aspect d’un camp fortifié, d’un bourg entouré de murs de défense. En 1465, Jacques Ricard de Genouillac, dit Galiot de Genouillac, vint au monde.
Celui-ci connut une brillante carrière diplomatique et militaire comme grand maître de l’artillerie de France sous les règnes de Charles VIII, Louis XII et François 1er. Il fit construire, un château, une église et un colombier notamment.
En 1768, le château fut en partie vendu à des démolisseurs et marchands de matériaux. Les constructions restantes peuvent se visiter.
Lors de votre venue dans notre village, vous pourrez voir le colombier, le château (style renaissance du val de Loire), l’église ornée d’une frise sculptée à la gloire du maître d’artillerie Galiot de Genouillac.
Une promenade vous permettra également la découverte des étangs d’Assier, son lavoir, sa halle…etc.
Quelques randonnées vous permettront également de découvrir le parcellaire. Vaste territoire qu’un notaire a acheté en 1788. Celui-ci a ensuite redistribué à tous les habitants d’assier présents et à venir 34 ares chacun et chacune…
LA RENAISSANCE
La Renaissance a su imposer son empreinte hérité du Moyen âge et du XIXeme siècle. De par ses joyaux architecturaux, le village est en effet un témoignage exemplaire de la diffusion de l’art de la Renaissance hors du Val de Loire.
L’on doit cette exception à la présence de Galiot de Genouillac, qui obtient en 1517 la charge de Sénéchal du Quercy, faisant ainsi de lui le représentant direct du roi François 1er dans la province. Désireux de construire un édifice à la hauteur de son rang et de sa gloire, influencé par l’architecture italien, il entame en 1524 la construction d’un château d’un art nouveau, qui fera l’admiration de ses contemporains.L’édification d’une église monumentale, conçue pour être son lieu de sépulture, complètera cette oeuvre.
Dans le village, de vastes constructions annexes au château sont toujours visibles : les grandes et les petites écuries, les abattoirs, le pigeonnier. En outre, de nombreuses maisons d’Assier recèlent en leurs murs des vestiges du château, dont l’essentiel des pierres fut démonté et vendu, mais aussi récupéré dans l’architecture locale.
Galiot de Genouillac
Issue d’une vieille lignée de marchands de Gourdon, les Ricard, la famille de Genouillac connut sa première personnalité nationale en 1479, avec un premier Galiot qui obtient du roi la charge, novatrice à l’époque, de maître de l’artillerie de France. Ce début à la Cour servit certainement son neveu, Jacques de Genouillac, surnommé à son tour Galiot, qui exerce dés 1491 les fonctions d’écuyer du roi. Cette responsabilité de confiance l’amène ensuite à des charges importantes, politiques et militaires.
Mais c’est en 1494 que débute son heure de gloire, quand il aurait sauvé la vie du roi Charles VII à Naples. Vérité ou légende, la réputation de Galiot ne cesse de croître et il devient en 1512 grand maître de l’artillerie, des mains du roi Louis XII. En 1515, aux côtés de François 1er, il part à la conquête des riches territoires de Milan et contribue grandement au succès de la bataille de Marignan.
Nommé Sénéchal du Quercy, puis Grand écuyer de France, Lieutenant général de Guyenne et gouverneur du Languedoc, il accumule une profusion de titres et connaît une vie de gloire que résume bien sa devise personnelle : « J’aime fortune ».
Galiot de Genouillac
Issue d’une vieille lignée de marchands de Gourdon, les Ricard, la famille de Genouillac connut sa première personnalité nationale en 1479, avec un premier Galiot qui obtient du roi la charge, novatrice à l’époque, de maître de l’artillerie de France. Ce début à la Cour servit certainement son neveu, Jacques de Genouillac, surnommé à son tour Galiot, qui exerce dés 1491 les fonctions d’écuyer du roi. Cette responsabilité de confiance l’amène ensuite à des charges importantes, politiques et militaires.
Mais c’est en 1494 que débute son heure de gloire, quand il aurait sauvé la vie du roi Charles VII à Naples. Vérité ou légende, la réputation de Galiot ne cesse de croître et il devient en 1512 grand maître de l’artillerie, des mains du roi Louis XII. En 1515, aux côtés de François 1er, il part à la conquête des riches territoires de Milan et contribue grandement au succès de la bataille de Marignan.
Nommé Sénéchal du Quercy, puis Grand écuyer de France, Lieutenant général de Guyenne et gouverneur du Languedoc, il accumule une profusion de titres et connaît une vie de gloire que résume bien sa devise personnelle : « J’aime fortune ».
LE CHÂTEAU
Le château d’Assier est un témoignage exemplaire de la diffusion de l’art de la Renaissance hors du Val de Loire.
Construit entre 1518 et 1535 dans le style des nouveaux châteaux de plaisance, il est l’oeuvre d’un gentilhomme richissime, Galiot de Genouillac, Grand Ecuyer de France, Grand Maître d’Artillerie de François 1er.
Il se composait d’un vaste plan en quadrilatère, dont il subsiste l’aile d’entrée percée d’un portail spectaculaire à portiques, loggias et frontons. La façade sur cour est ornée de travées de fenêtres et de deux larges frises, richement sculptées d’emblèmes qui font référence aux fonctions militaires de Galiot de Genouillac et à la légende d’Hercule.
Construit entre 1518 et 1535 dans le style des nouveaux châteaux de plaisance, il est l’œuvre de Jacques Ricard de Genouillac -dit « Galiot » de Genouillac, premier maître d’armes de François Ier. Tacticien militaire de génie, il est à l’origine de l’artillerie de campagne mobile, rapide et précise, invention qui le rendit célèbre lors des guerres d’Italie et de la bataille de Marignan en 1515. Édifié sur l’emplacement d’un château féodal plus ancien qui appartenait déjà à la famille Ricard de Genouillac et où Jacques -dit « Galiot »- était né, le château du début du XVIe siècle se composait d’un vaste plan en quadrilatère de 40 m de côté reprenant les soubassements de l’édifice du Moyen Âge dont il avait conservé les 4 tours rondes massives à chaque angle coiffées de dômes à l’impériale.
Le château d’Assier, reflet de la réussite exceptionnelle d’un homme, constitue un précieux témoignage de l’architecture de la Renaissance en Quercy.
Jeanne, seule héritière de Galiot de Genouillac, se marie à Charles de Crussol, vicomte d’Uzès. En 1768, le duc d’Uzès, son descendant, réserve à l’aile ouest un usage agricole et vend la majeure partie du château à des démolisseurs et marchands de matériaux. Malgré le classement en 1841 par Prosper Mérimée, l’aile restante est utilisée comme remise agricole jusqu’à ce que l’ensemble des ruines soit acquis par l’État en 1934. Dès 1901, de nombreuses restaurations sont réalisées.
Il ne subsiste que l’aile ouest percée d’un portail spectaculaire à portiques, loggias et frontons qui abritait, dans la niche au premier étage, une statue équestre de Galiot de Genouillac. La façade sur cour est ornée de travées de fenêtres et de deux larges frises, richement sculptées d’emblèmes qui font référence aux fonctions militaires de Galiot de Genouillac et à la légende d’Hercule.
- À l’intérieur, un escalier d’apparat, voûté sur croisées d’ogives, associe deux volées droites à une demi-vis. Le palier du premier étage est orné d’un très élégant pilastre orné d’une succession de motifs à la « grotesque », d’une réussite formelle incontestable.
- L’aile du corps de garde, le moulin, la tour garde-manger, les caves, les traces d’escalier rappellent la splendeur d’une œuvre et sa fragilité.
- La décoration extérieure et intérieure constituent le type même de l’école de la Renaissance : ordres antiques (ionique, dorique, corinthien) scènes de la légende d’Hercule (Antée, l’Hydre de Lerne, le lion de Némée), rinceaux, arabesques, putti, médaillons mais aussi des éléments plus assiérois comme les canons, les épées, le collier de l’ordre de St Michel.
- L’intérieur se compose de salles voûtées d’ogives renfermant un petit musée lapidaire et également des tableaux en grisaille représentant des trophées d’armes.
- Le grand escalier à rampe droite au noyau rond garni de nervures en hélice conduit au célèbre pilier en marbre dont les décors sont d’une très grande finesse et que certains considèrent comme l’œuvre de Jean Goujon ou l’un de ses élèves.
LE CHÂTEAU
Le château d’Assier est un témoignage exemplaire de la diffusion de l’art de la Renaissance hors du Val de Loire.
Construit entre 1518 et 1535 dans le style des nouveaux châteaux de plaisance, il est l’oeuvre d’un gentilhomme richissime, Galiot de Genouillac, Grand Ecuyer de France, Grand Maître d’Artillerie de François 1er.
Il se composait d’un vaste plan en quadrilatère, dont il subsiste l’aile d’entrée percée d’un portail spectaculaire à portiques, loggias et frontons. La façade sur cour est ornée de travées de fenêtres et de deux larges frises, richement sculptées d’emblèmes qui font référence aux fonctions militaires de Galiot de Genouillac et à la légende d’Hercule.
Construit entre 1518 et 1535 dans le style des nouveaux châteaux de plaisance, il est l’œuvre de Jacques Ricard de Genouillac -dit « Galiot » de Genouillac, premier maître d’armes de François Ier. Tacticien militaire de génie, il est à l’origine de l’artillerie de campagne mobile, rapide et précise, invention qui le rendit célèbre lors des guerres d’Italie et de la bataille de Marignan en 1515. Édifié sur l’emplacement d’un château féodal plus ancien qui appartenait déjà à la famille Ricard de Genouillac et où Jacques -dit « Galiot »- était né, le château du début du XVIe siècle se composait d’un vaste plan en quadrilatère de 40 m de côté reprenant les soubassements de l’édifice du Moyen Âge dont il avait conservé les 4 tours rondes massives à chaque angle coiffées de dômes à l’impériale.
Le château d’Assier, reflet de la réussite exceptionnelle d’un homme, constitue un précieux témoignage de l’architecture de la Renaissance en Quercy.
Jeanne, seule héritière de Galiot de Genouillac, se marie à Charles de Crussol, vicomte d’Uzès. En 1768, le duc d’Uzès, son descendant, réserve à l’aile ouest un usage agricole et vend la majeure partie du château à des démolisseurs et marchands de matériaux. Malgré le classement en 1841 par Prosper Mérimée, l’aile restante est utilisée comme remise agricole jusqu’à ce que l’ensemble des ruines soit acquis par l’État en 1934. Dès 1901, de nombreuses restaurations sont réalisées.
Il ne subsiste que l’aile ouest percée d’un portail spectaculaire à portiques, loggias et frontons qui abritait, dans la niche au premier étage, une statue équestre de Galiot de Genouillac. La façade sur cour est ornée de travées de fenêtres et de deux larges frises, richement sculptées d’emblèmes qui font référence aux fonctions militaires de Galiot de Genouillac et à la légende d’Hercule.
- À l’intérieur, un escalier d’apparat, voûté sur croisées d’ogives, associe deux volées droites à une demi-vis. Le palier du premier étage est orné d’un très élégant pilastre orné d’une succession de motifs à la « grotesque », d’une réussite formelle incontestable.
- L’aile du corps de garde, le moulin, la tour garde-manger, les caves, les traces d’escalier rappellent la splendeur d’une œuvre et sa fragilité.
- La décoration extérieure et intérieure constituent le type même de l’école de la Renaissance : ordres antiques (ionique, dorique, corinthien) scènes de la légende d’Hercule (Antée, l’Hydre de Lerne, le lion de Némée), rinceaux, arabesques, putti, médaillons mais aussi des éléments plus assiérois comme les canons, les épées, le collier de l’ordre de St Michel.
- L’intérieur se compose de salles voûtées d’ogives renfermant un petit musée lapidaire et également des tableaux en grisaille représentant des trophées d’armes.
- Le grand escalier à rampe droite au noyau rond garni de nervures en hélice conduit au célèbre pilier en marbre dont les décors sont d’une très grande finesse et que certains considèrent comme l’œuvre de Jean Goujon ou l’un de ses élèves.
L’ÉGLISE ST PIERRE
L’église a été construite grâce aux dons de Galiot de Genouillac, à partir de 1540, comme le rappelle une inscription gravée dans un cartouche près de la porte sud.
Les travaux avancent lentement, aussi dans son testament rédigé en 1545 il précisait qu’elle devait être achevée « suivant le portrait dont elle a esté commencée tant de bastiment que couverture ».
Galiot de Genouillac avait fait construire un sanctuaire en l’honneur de sa première femme, Catherine d’Archiac, morte en 1514, terminé en 1530. Le plan des deux églises ont été construites suivant le même plan en nef unique en croix latine et le clocher déporté du côté sud.
Des adjonctions de chapelles funéraires ont été faites en cours des travaux :
- la chapelle funéraire de Galiot de Genouillac a été ajoutée sur le côté nord de la nef, terminée en 1549 comme l’indique la balustrade intérieure,
- la chapelle seigneuriale ajoutée contre la travée du chœur, côté sud, par Jacques II de Crussol, héritier de Jeanne de Genouillac, construite entre 1568 et 1573.
L’église est en croix latine. Elle comprend une nef de deux travées, un transept dont les croisillons se composent d’une seule travée barlongue, une abside à cinq pans précédée d’une travée barlongue.
L’église est voûtée d’ogives simples dont les nervures retombent sur des chapiteaux classiques qui surmontent des pilastres nus.
La décoration extérieure est un long panégyrique de Galiot de Genouillac avec sa frise sculptée et son portail occidental.
L’ÉGLISE ST PIERRE
L’église a été construite grâce aux dons de Galiot de Genouillac, à partir de 1540, comme le rappelle une inscription gravée dans un cartouche près de la porte sud.
Les travaux avancent lentement, aussi dans son testament rédigé en 1545 il précisait qu’elle devait être achevée « suivant le portrait dont elle a esté commencée tant de bastiment que couverture ».
Galiot de Genouillac avait fait construire un sanctuaire en l’honneur de sa première femme, Catherine d’Archiac, morte en 1514, terminé en 1530. Le plan des deux églises ont été construites suivant le même plan en nef unique en croix latine et le clocher déporté du côté sud.
Des adjonctions de chapelles funéraires ont été faites en cours des travaux :
- la chapelle funéraire de Galiot de Genouillac a été ajoutée sur le côté nord de la nef, terminée en 1549 comme l’indique la balustrade intérieure,
- la chapelle seigneuriale ajoutée contre la travée du chœur, côté sud, par Jacques II de Crussol, héritier de Jeanne de Genouillac, construite entre 1568 et 1573.
L’église est en croix latine. Elle comprend une nef de deux travées, un transept dont les croisillons se composent d’une seule travée barlongue, une abside à cinq pans précédée d’une travée barlongue.
L’église est voûtée d’ogives simples dont les nervures retombent sur des chapiteaux classiques qui surmontent des pilastres nus.
La décoration extérieure est un long panégyrique de Galiot de Genouillac avec sa frise sculptée et son portail occidental.
LES ÉCURIES
Les écuries construites pour Galiot de Genouillac servent, du temps du château, de remise pour les carrosses et de box pour les chevaux. Elles ont été transformées depuis en maisons d’habitation.
LES ÉCURIES
Les écuries construites pour Galiot de Genouillac servent, du temps du château, de remise pour les carrosses et de box pour les chevaux. Elles ont été transformées depuis en maisons d’habitation.
COLOMBIER OU PIGEONNIER ?
Le plus grand pigeonnier du Lot
Ce pigeonnier fut construit en 1537 comme l’indique la date gravée sur son linteau. Sa forme cylindrique est la forme la plus ancienne des pigeonniers. Elle était pratique pour son exploitation car une échelle pivotante permettait de visiter les boulins. Plus grand pigeonnier lotois, ce colombier est un Chef-d’œuvre de l’architecture rurale traditionnelle.
Ses 11 mètres de hauteur, ses 9 mètres de diamètre, sa capacité de 2.300 boulins, et son lanternon d’envol, signalait le rang de son propriétaire, au temps où le domaine de Galiot de Genouillac comptait 1.150 hectares (un nid de pigeon équivalait à un demi-hectare de terre) .
Le pigeonnier d’Assier est l’un des rares dans le Lot à avoir conservé sa date de construction, 1537, gravé sur le linteau. Si le linteau était l’emplacement idéal sur le pigeonnier pour recevoir diverses inscriptions ou ornementations, peu d’édifices fournissent une indication relative à l’époque de construction. Les quelques armoiries des seigneurs qui pouvaient figurer au-dessus des portes du niveau bas, à l’étage ou sous la corniche ont été pour la plupart martelées lors de la Révolution française.
Edifié par Jacques Galiot de Genouillac (1465-1546), il est la marque de la puissance sociale et politique de son commanditaire.
Chef-d’œuvre de l’architecture rurale traditionnelle, le pigeonnier d’Assier fut construit au 16e siècle (sur le linteau est gravée la date 1537). Atteignant les 11 mètres de haut, il est sans conteste l’un des plus grands monuments de ce type dans le Lot.
L’appellation de colombier, plus aristocratique que celle de pigeonnier, et qui désigne toute construction servant à loger des pigeons, mais généralement imposante, isolée et en forme de tour, peut s’appliquer à l’édifice d’Assier. La tour cylindrique, forme la plus ancienne des pigeonniers, fréquente dans le Lot, et notamment dans le causse de Caylus, était fonctionnelle et pratique pour l’exploitation des nids, pour leur nettoyage et pour prélever les pigeonneaux ou les œufs. Le rez-de-chaussée de ce pigeonnier à étage devait servir de volière, d’étable ou de garde-pile.
COLOMBIER OU PIGEONNIER ?
Le plus grand pigeonnier du Lot
Ce pigeonnier fut construit en 1537 comme l’indique la date gravée sur son linteau. Sa forme cylindrique est la forme la plus ancienne des pigeonniers. Elle était pratique pour son exploitation car une échelle pivotante permettait de visiter les boulins. Plus grand pigeonnier lotois, ce colombier est un Chef-d’œuvre de l’architecture rurale traditionnelle.
Ses 11 mètres de hauteur, ses 9 mètres de diamètre, sa capacité de 2.300 boulins, et son lanternon d’envol, signalait le rang de son propriétaire, au temps où le domaine de Galiot de Genouillac comptait 1.150 hectares (un nid de pigeon équivalait à un demi-hectare de terre) .
Le pigeonnier d’Assier est l’un des rares dans le Lot à avoir conservé sa date de construction, 1537, gravé sur le linteau. Si le linteau était l’emplacement idéal sur le pigeonnier pour recevoir diverses inscriptions ou ornementations, peu d’édifices fournissent une indication relative à l’époque de construction. Les quelques armoiries des seigneurs qui pouvaient figurer au-dessus des portes du niveau bas, à l’étage ou sous la corniche ont été pour la plupart martelées lors de la Révolution française.
Edifié par Jacques Galiot de Genouillac (1465-1546), il est la marque de la puissance sociale et politique de son commanditaire.
Chef-d’œuvre de l’architecture rurale traditionnelle, le pigeonnier d’Assier fut construit au 16e siècle (sur le linteau est gravée la date 1537). Atteignant les 11 mètres de haut, il est sans conteste l’un des plus grands monuments de ce type dans le Lot.
L’appellation de colombier, plus aristocratique que celle de pigeonnier, et qui désigne toute construction servant à loger des pigeons, mais généralement imposante, isolée et en forme de tour, peut s’appliquer à l’édifice d’Assier. La tour cylindrique, forme la plus ancienne des pigeonniers, fréquente dans le Lot, et notamment dans le causse de Caylus, était fonctionnelle et pratique pour l’exploitation des nids, pour leur nettoyage et pour prélever les pigeonneaux ou les œufs. Le rez-de-chaussée de ce pigeonnier à étage devait servir de volière, d’étable ou de garde-pile.
LA HALLE
Bien que célèbre pour son château et son église, le bourg d’Assier est aussi un village rural où le XVIIIe et le XIXe siècle ont laissé leurs traces dans l’architecture civile. La halle couverte, construite en 1884, y tient alors une place centrale : c’est là que les agriculteurs des environs viennent vendre leurs produits, et c’est aussi le lieu où se rencontrent les habitants et où se diffuse l’information. Jusque dans les années 50, cet espace social réunit les hommes et les femmes de la paroisse après la messe dominicale. Elle sert encore de nos jours pour les brocantes.
LA HALLE
Bien que célèbre pour son château et son église, le bourg d’Assier est aussi un village rural où le XVIIIe et le XIXe siècle ont laissé leurs traces dans l’architecture civile. La halle couverte, construite en 1884, y tient alors une place centrale : c’est là que les agriculteurs des environs viennent vendre leurs produits, et c’est aussi le lieu où se rencontrent les habitants et où se diffuse l’information. Jusque dans les années 50, cet espace social réunit les hommes et les femmes de la paroisse après la messe dominicale. Elle sert encore de nos jours pour les brocantes.
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